Un industriel bordelais, du nom de Fernand NAVARRA, par ailleurs archéologue averti, affirme avoir découvert les vestiges de l’arche de Noé et être en possession d’un fragment substantiel de l’antique vaisseau.
Aussi sensationnelle qu’elle puisse paraître, l’assertion de NAVARRA n’est pas unique; en effet, depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ, des témoignages semblables au sien se sont succédés, se multipliant même à partir du 19ème.
Des hommes se sont lancés à l’assaut de l’Ararat, la montagne sur la-quelle, d’après la Bible, se serait posée l’Arche de Noé ; ils affirment y avoir trouvé des débris d’un grand vaisseau en bois. En 1916, un aviateur russe déclarait avoir survolé l’ossature d’un grand bateau saillant d’un glacier du Mont Ararat. Le rapport qu’il transmit à son gouvernement suscita un tel intérêt qu’une expédition scientifique fut dépêchée sur les lieux pour prendre des photographies, relever des mesures et prélever des échantillons. Malheureusement, tout aurait apparemment disparu dans la tourmente de la révolution bolchévik.
Que peut-on retenir de ce qui vient d’être mentionné ? Une chose : qu’un madrier a été rapporté par NAVARRA lors de son ascension de 1955. Mais, c’est là un fait concret important. De son expédition, NAVARRA a ramené des photographies de poutres emprisonnées dans un glacier de l’Ararat, mais aussi, un morceau de madrier d’une longueur d’un mètre cinquante arraché à la glace. La présence de bois sur une montagne dénuée de toute forêt constitue, il faut l’admettre, un fait pour le moins intrigant. Plus extraordinaires encore les résultats des examens auxquels se sont livrés plusieurs laboratoires de recherches en Europe: le fragment de bois est une poutre qui aurait été taillée à la main, il y a cinq mille ans environ.
Même si nous ne sommes pas en mesure de prouver qu’il s’agit d’un fragment de l’arche de Noé, il n’en demeure pas moins vrai que la simple présence sur l’Ararat de vestiges d’un vaisseau coïncide de manière troublante avec les détails du récit biblique du déluge. Face à un certain scepticisme manifesté à l’encontre du récit scripturaire, il est bon de savoir que de nombreux autres indices sont venus s’ajouter à la découverte de NAVARRA et étayent solidement la confiance du chrétien.
Par exemple, l’anthropologie sociale rélève que des cultures, situées aux pôles les unes des autres, transmettent de génération en génération le souvenir d’un grand déluge auquel n’aurait survécu qu’un groupe restreint. il y a entre leurs légendes et le narratif de la Genèse biblique bien des points de convergence: le déluge, un grand vaisseau – instrument du salut pour quelques-uns, le lâcher d’un oiseau pour déterminer si la terre ferme avait réapparu, etc. Il y a des points différents aussi. Similitudes et divergences s’expliquent aisément, comme le fait le professeur MAC RAE :
Si un déluge a eu lieu, il serait tout-à-fait normal de s’attendre à ce que l’humanité entière en conserve le souvenir pendant de longues années, sans pouvoir, toutefois, échapper à un processus de déformation pour un certain nombre de données.
Autre indice intéressant – le Nouveau Testament accrédite l’histoire du déluge. Loin de le traiter en légende, il confirme une valeur historique au récit qu’en fait la Genèse. Argument décisif, s’il n’en fallait qu’un, le Seigneur Jésus-Christ lui-même tient l’événement pour historique. Avant d’en nier la réalité, comme le font quelques-uns, il convient donc de se poser la question :
Qui se trompe sur cette question? Christ ou l’homme de la rue ?
La Bible déclare, dans le livre de la Genèse, chapitre 6, aux versets 5, 11 et 12, que le deluge fut un jugement divin contre l’humanité d’alors dont la violence, la corruption et la perversité avaient atteint leur paroxysme. IL Y AURA UN AUTRE JUGEMENT. Parlant de son futur retour, Jésus établit un parallèle entre la génération qui vivra alors et celle de l’époque de Noé ; l’Evangile de Matthieu 24:37 à 39 nous rapporte ses propos exacts:
Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de meme à l’avènement du Fils de rhomme.Car, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, et mariaient leurs enfants, jusqu’à ce que LE DELUGE VIENNE LES EMPORTER TOUS.
Si l’histoire du déluge comporte un message pour l’homme du 21ème siècle, ce serait une exhortation à la repentance avant l’ultime échéance. N’affichons pas la même insouciance à l’égard du jugement divin que celle afichée par les contemporains de Noé. Avant qu’il ne soit trop tard, repentons-nous de nos péchés ! Tournons-nous vers Dieu ! Les admonitions de l’apôtre Pierre n’ont rien perdu de leur actualité :
Repentez-vous et convertissez-vous C’est lui (Jésus) qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés
Actes 10:42-43
B.D