Qu’est-ce que la vérité?

15
Avr

A notre époque de révolution politiques, sociales, culturelles et morales cette question « Qu’est-ce que la vérité » n’a jamais été aussi souvent posée. L’histoire n’est-elle pas marquée par ces millions d’hommes qui ont cherché la vérité sans la trouver? Ne connaissons-nous pas nombre de personnages célèbres qui abandonnèrent leurs recherches découragés?

« Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit: Qu’est-ce que la vérité? »

Jean 18.37-38

Bouddha a dit à la fin de sa vie:

« Je n’y suis pas arrivé. »

Le monde a connu peu d’hommes de la valeur de Bouddha. De son temps, on croyait encore à des valeurs éternelles contenues dans notre univers… Aujourd’hui nous sommes libres, ou plutôt nous avons été libérés de ces « illusions ». Et si celui qui a été surnommé « l’illuminé » a fait une telle déclaration au soir de sa vie à quoi bon chercher encore?

Le monde a connu peu d’hommes de la valeur de Bouddha. De son temps, on croyait encore à des valeurs éternelles contenues dans notre univers… Aujourd’hui nous sommes libres, ou plutôt nous avons été libérés de ces « illusions ». Et si celui qui a été surnommé « l’illuminé » a fait une telle déclaration au soir de sa vie à quoi bon chercher encore?

Dans une interview accordée au journal « Life », Jean-Paul Sartre dit:

« Depuis environ dix ans, je suis un homme qui s’est réveillé d’une longue, amère et douce illusion, je vois clair, je suis dégrisé. Je ne sais plus que faire de ma vie. J’ai extirpé le Saint-Esprit du plus profond de mon être et je l’en ai chassé. Maintenant il ne me reste plus que le courage de m’abandonner au désespoir. »

Ces paroles rappellent étrangement cette constatation faite par le roi Salomon dans la Bible:

« […] j’ai vu que l’homme ne peut pas trouver ce qui se fait sous le soleil; il a beau se fatiguer à chercher, il ne trouve pas; et même si le sage veut connaître, il ne peut pas trouver. » Ecclésiaste 8.17

Ces lignes ont été écrites il y a 3000 ans, et visiblement nous ne sommes guère plus avancés aujourd’hui.

On a interrogé Ernest Hemingway sur les raisons qui font que ses écrits ne sont qu’une variation moderne de la plainte éternelle de l’homme sur la fragilité et sur le caractère éphémère des choses terrestres. L’écrivain a répondu:

« Ma vie me promène de néant en nulle part… »

Existe-t-il un chemin, si oui, où est-il?

Vous n’êtes peut-être qu’au début de votre vie. Serez-vous obligé, à la fin de votre existence de faire une semblable confession? Cela ne dépend que de vous. Il est possible que vous n’ayez jamais réfléchi à ces choses. Pour cette raison le verset 12 du Psaume 90 est d’une grande sagesse:

« Enseigne-nous à bien compter nos jours,
Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. »

Ce psaume veut nous amener à réfléchir sur le sens de notre vie. Beaucoup de questions se posent à nous, si nous cherchons sincèrement un but à notre existence; mais y a-t-il vraiment une réponse?

Écoutons quelques tentatives de réponses:

« La vie c’est: … un combat, … une ombre fugitive, … une grande mission qui nous est confiée ou bien: un long soupir, … une marche chancelante dans l’obscurité »

N’y a-t-il vraiment aucune issue? Ne nous reste-t-il qu’une espérance teintée de désespoir? Devrons-nous nous satisfaire du néant, tâtonner dans les ténèbres?

Il y a environ 2000 ans quelqu’un a dit:

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jean 14.6

Qui a osé affirmer cela? Était-ce un menteur, un imposteur, un fou? Ou était-ce quelqu’un digne de confiance? Le Seigneur Jésus-Christ a posé à ses contemporains cette question:

« Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? »  Jean 8.46

Examinez vous-mêmes si ces paroles sont vraies. Personnellement j’ai tenté l’expérience et j’ai découvert en Jésus-Christ le Dieu vivant.

Au milieu d’une génération qui se perd dans la philosophie existentialiste de l’absurde, l’offre de Jésus-Christ a des conséquences inouïes pour celui qui répond à son invitation personnelle:

« Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » Jean 6.37

Les hommes qui ont accepté cette invitation et qui ont suivi le Christ en ont manifestement découvert la réalité. Ainsi Paul dit:

« Car Christ est ma vie, et mourir m’est un gain […] Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. » Philippiens 1.21; 3.8

Ce même Paul, prêchant à l’aréopage d’Athènes devant un public cultivé, habitué aux raisonnement philosophiques et se croyant sage, dit:

« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… » Actes 17.30-31

Sans doute plusieurs se moqueront-ils et ignorerons cet article, comme d’autres rejetèrent le message de l’apôtre Paul, se croyant trop intelligents. Mais que celui qui désire en savoir davantage lise l’Évangile de Jean et la lettre de Paul aux Romains, dans la Bible, dans le Nouveau Testament.

Il ne tient qu’à vous dès aujourd’hui de venir à Jésus-Christ LA VERITE!


Issu et adapté du tract Qu’est-ce que la vérité d’Alexander Seibel